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Au vingtième siècle, les générations suivant celle des fondateurs perpétuèrent les dons sous forme d’archives privées, de documents personnels, de documents liés aux activités diverses de l’institution et de son organisation au sein de l’Emigration.
Une lettre de Victor Hugo, datant de 1846, au Comité de l’émigration polonaise a été achetée chez un antiquaire en 1933 (c’était alors la période des grandes acquisitions). Stanisława Strzembosz légua à la Bibliothèque Polonaise un ensemble de manuscrits issus de la collection de son époux Władysław Strzembosz, bibliothécaire à la Bibliothèque Polonaise de Paris. C’est en cette même année 1934 que fut acquis l’acte de la Confédération des Seigneurs de Lituanie adressé à Henry de Valois en 1574, portant 25 sceaux.
Quelques mois plus tard, une collection de manuscrits royaux des seizième et dix-septième siècle fut de même achetée à un antiquaire : de Louis XV, John Stuart1er, Bona Sforza, Henri de Valois, Stefan Batory, Jan III Sobieski, Stanisław Leszczyński, August III et Stanisław August (la plupart étant présentés à l’exposition) ainsi que des documents du Prince Józef Poniatowski, du général Marie-Joseph La Fayette, de l’abbé Félicité de Lamennais, de Joachim Lelewel, du poète Józef Bohdan Zaleski, du général Henryk Dąbrowski, fondateur de la Légion polonaise en Italie et enfin du général des armées polonaise, hongroise et turque Józef Bem.

La troisième décennie du vingtième siècle est placée sous le signe de l’abondance en matière d’acquisition et les archives se voient augmentées de documents ayant appartenu à Dionizy Zaleski, fils de Józef Bohdan et ami de Józef Mickiewicz, légués en même temps que des livres, des dessins et une huile (portrait) par Bohdana Okińczyc-Zaleska.
Hélas, il n’y a pas d’information dans les annales ni dans les bulletins de la Bibliothèque quant à l’origine des documents de Tadeusz Kościuszko, de certains documents de Jan Henryk Dąbrowski, de Józef Maria Hoene-Wroński, philosophe et mathématicien, père de la philosophie messianique, de Casimir Delavigne, poète, auteur de «La Varsovienne » (traduit en polonais par Karol Sienkiewicz), dont on igniore la provenance.
Après la seconde guerre mondiale, au milieu des années cinquante, d’autres documents de Dionizy Zaleski firent l’objet d’un don. Des archives de l’Ecole Nationale de Paris et des documents sur l’Association des Dames de la charité (Towarzystwo Dobroczynności Dam Polskich). Des documents de la famille Gierszyński, contenant notamment les archives de Henryk Bukowski, qui avait pris part à l’insurrection de janvier,  et celles de Walery Wróblewski  ayant de même pris part à l’insurrection de janvier, général sous la Commune de Paris. Des documents de Jan Nepomucen Janowski, publiciste de la Société Démocratique Polonaise, tout cela ayant été légué par Maria et Marcel Zieliński. Des documents de la famille Gałęzowski accompagnés de lettres de Cyprian Norwid, de Joachim Lelewel à Seweryn Gałęzowski, président du Conseil de l’Ecole Nationale de Paris. Des documents de Kazimierz Woźnicki, fondateur de l’Agence Polonaise de Presse à Paris, comprenant des lettres de Stefan Zeromski, de Władysław Reymont et d’Henryk Sienkiewicz.  Des documents de l’artiste Bolesław Biegas, de l’abbé Augustyn Jakubisiak. Des manuscrits héraldiques de Szymon Konarski, de nombreux travaux de Józef Andrzej Teslar, commandant de l’armée polonaise, historien de la littérature ; des fragments des archives du foyer polonais de Saint-Casimir. Dans les années 1972-1974, les archives personnelles de la famille Czartoryski furent acquises lors de la vente de l’Hôtel Lambert.
La collection de manuscrits s’enrichit de certaines archives de Władysław Mickiewicz, de documents du médecin Władysław Kopaczewski et du professeur de slavistique Henri Grappin. De documents du professeur Zygmunt Lubicz Zaleski, écrivain, érudit, membre correspondant de l’Institut Français, qui fut, après la seconde guerre mondiale, secrétaire général de la Société Historique et Littéraire Polonaise. Les collections se dotèrent également des archives de l’Emigration polonaise du vingtième siècle, de documents des conservatrices de la Bibliothèque Polonaise Bronisława Mońkiewicz et Irena Gałęzowska, de documents de l’historien, bibliothécaire et directeur de la Bibliothèque Polonaise Franciszek Pułaski ; de ceux d’Henri de Montfort, linguiste, fondateur de l’Association France-Pologne, de ceux de Czesław Chowaniec, conservateur de la Bibliothèque Polonaise de Paris, de ceux du peintre Konstanty Brandel, légués par son neveu Witold Leitgeber. La collection s’enrichit aussi de documents venant des Archives de l’Ambassade de Pologne de Paris des années 1919-1953 ; de documents émanant du journaliste et éditeur Stanisław Lam, que son épouse Paula Lam avait légués. S’y ajoutèrent les papiers du poète et prosateur Jan Brzękowski ; ceux d’Alexandre Kawałkowski, commandant en chef de l’Organisation de lutte pour l’indépendance (Monika) pendant la seconde guerre mondiale ; ceux de Ludwik Lille, publiciste à la section polonaise de la radio française, légués par leurs héritiers. Les archives furent dotées de la correspondance de Witold Gombrowicz avec Susanne Arlet, léguées par cette dernière ; d’une quantité de papiers de Paul Cazin, professeur, spécialiste de la littérature polonaise dont il était traducteur, légués par sa veuve Juliette Monfet ; de papiers personnels des pensionnaires de la maison de retraite « Dom Spokojnej Starości » de Lailly-en-Val, don de son directeur Marek Szypulski . Vinrent s’ajouter à cela les archives de la famille de Karol Sienkiewicz, transmises par Adela Maria Zeleńska ; puis les documents de l’historien Władysław Pobóg-Malinowski, légués par Eugenia Staniszewska-Mantovani. Des documents concernant la Galerie Lambert fondée après la seconde guerre mondiale par les libraires Zofia et Kazimierz Romanowicz, transmis par ce dernier. De la correspondance et des documents biographiques de l’historien et ambassadeur de Pologne à Rome dans les années 1945-1947, Stanisław Kot. Des documents personnels, écrits et correspondance de l’ambassadeur de Pologne à Paris, Kajetan Dzierżykraj-Morawski (nous présentons à l’exposition deux lettres du général Anders et une lettre du général De Gaulle, émanant de la correspondance de Kajetan Morawski).
Le fonds des manuscrits de la Bibliothèque Polonaise s’est enrichi surtout grâce à la générosité de tous ces donateurs. La liste ci-dessus établie n’est pas exhaustive. Elle ne fait que souligner la multitude et la diversité des documents d’archives à l’étude.

 
 
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